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1851, emblème
des pompiers sur
le tableau matricule de la Compagnie
Les
pompiers vers 1880
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Le
corps des sapeurs-pompiers est constitué le 31 octobre 1841. Le tableau
matricule du corps est commencé le 22 février 1851, le commandant
est alors le capitaine Jean Morel, notaire, le lieutenant Jean Dionnet,
chapelier, le sous-lieutenant François Cottin, marchand de bois,
le sergent-major le sous-lieutenant Jean Daoust, expert-géomètre,
le sergent-fourrier Claude Artaud, scieur-de-long, le sergent chef d'incendie
Augustin Rousset, ferblantier, le sergent Antoine Branciard, cultivateur,
le sergent chef de musique Antoine Péchet, propriétaire, les
caporaux : Etienne Pochon, foudrier, François Parise, bourrelier,
Louis Tavernier, plâtrier, Jean-Baptiste Brun, menuisier, Etienne
Sollier, serrurier, Lambert Magnin, cultivateur, Benoît Riondelet
marchand de bois, et Guillaume Bertrand, marchand de bois, 2 ème
chef de musique. Les pompiers, en majorité, sont armés d'un
sabre et d'un fusil avec baïonnette, quatre sapeurs sont porte-hache.
L'effectif est important, 43 membres, car il faut assurer le transport de
l'eau avec des seaux pour ravitailler et faire fonctionner la pompe à
bras utilisée seulement en refoulement.
En plus des activités de la lutte contre l'incendie, les pompiers
forment une fanfare. Après la guerre de 1870, c'est de la scission
entre la fanfare et les musiciens qu'est née la Fanfare d'Anse.
L'effectif a naturellement baissé avec la modernisation et la création
de centres de secours.
A la pompe à bras succède, en 1924, la motopompe qui donnera
satisfaction de nombreuses années.
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