L'ARTILLERIE

Le sous-lieutenant Yves GAUBERT, du 68e régiment d'artillerie, arrive à son tour à LACHASSAGNE avec les six automoteurs de sa batterie. De beaux engins, en vérité : des "moulins" de 400 C.V., des pièces de 105, d'une portée de 10.500 mètres, montées sur châssis de chars et dotés d'un blindage de protection de 12 à 15 cm. Chaque automoteur dispose aussi d'une mitrailleuse de 12,7 et d'une autre de 7,62.3 Il transporte un véritable arsenal d'obus, avec sept charges différentes, selon les besoins. Il faut six hommes pour servir les monstres d'acier. Durant ces affrontements, l'artillerie ne demeure pas inactive. A la demande de l'infanterie, elle effectue quelques tirs précis dès 7 h 30. Vers 9 h un convoi allemand arrive de LYON sur la N.6. Surprises, nos batteries encadrent trop tard les véhicules ennemis qui passent sans encombre tout en arrosant l'observatoire du capitaine HONSEL de rafales d'obus de 20. Les 105 mettent fin à ce genre de plaisanterie.

rue Nationale, l'épicerie Casino soufflée
de l'intérieur par un obus
Convoi allemand détruit sur la N.6
(Route de VILLEFRANCHE,
"La Fontaine", maison GALICHET)
le garage Chagny
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les zouaves
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