Moyen-âge

La période médiévale est censée ignorer les mathématiques et avoir recours au jet de pierre, à la portée de la voix et au trajet d’un animal durant un temps déterminé pour mesurer le territoire. Pourtant, il a bien fallu faire des implantations précises pour édifier les cathédrales. Les arpenteurs ou mesureurs existaient, mesuraient, posaient des bornes et rédigeaient des procès-verbaux.

Bertrand Boisset, écrit et illustre un traité d’arpentage et de bornage à la fin du 14ème  siècle.

La géométrie pratique se développe avec la copie des documents antiques comme le Corpus Agrimensorum Romanorum.

Les surfaces sont découpées pour le calcul en figures élémentaires

Les terriers sont des répertoires où sont consignés les renseignements qui permettent de percevoir les impôts sur les biens fonciers en décrivant la consistance de ces biens avec leurs confins et leur contenance exprimée en mesures locales ; hommée ou journal; temps qu’il faut au cultivateur pour labourer la terre ou faucher la récolte, ou encore exprimée en mesure de denrées représentant l’impôt dû, par exemple : un boisseau de froment. Des plans terristes, souvent de simples croquis, permettent au pouvoir seigneurial bénéficiaire de repérer ses possessions.

La destruction des terriers, comme représentation du pouvoir seigneurial abusif, a été une des actions revendicatives des révolutionnaires.

Les outils de l’arpenteur médiéval sont simples, peu chers et faciles à confectionner : la dextre ou perche en bois, la corde, l’équerre et le compas.

 

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