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ROUSSEAU Jean-Jacques

1712 à Genève

 

Chambéry

Savoie

arpenteur

" Le roi Victor-Amédée jugeant par le sort des guerres précédentes, et par la position de l’ancien patrimoine de ses pères qu’il lui échapperait quelque jour, ne cherchait qu’à l’épuiser. Il y avait peu d’années qu’ayant résolu d’en mettre la noblesse à la taille, il avait ordonné un cadastre général de tout le pays, afin que rendant l’imposition réelle, on put la répartir avec plus d’équité. Ce travail commencé sous le père fut achevé sous le fils. Deux ou trois cents hommes, tant arpenteurs, qu’on appelait géomètres, qu’écrivains qu’on appelait secrétaires furent employés à cet ouvrage, et c’était parmi ces derniers que Maman m’avait fait inscrire. Ce fut ce me semble en 1732 que j’arrivai à Chambéry comme je viens de le dire, et que je commençai d’être employé au cadastre pour le service du Roi. J’avais vingt ans passés, près de vingt et un… Avec ce petit train de vie, je fis si bien en très peu de temps qu’absorbé tout entier par la musique, je me trouvai hors d’état de penser à autre chose. Je n’allais plus à mon bureau qu’à contre-cœur, la gêne et l’assiduité au travail m’en firent un supplice insupportable, et j’en vins enfin à vouloir quitter mon emploi pour me livrer totalement à la musique". Jean-Jacques ROUSSEAU (Les Confessions)

En janvier 1946, René DANGER, rédacteur du "Journal des géomètres-experts et topographes français" cite Jean-Jacques ROUSSEAU comme arpenteur à Chambéry

dcd Ermenonville 1778

 

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