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BRANCIARD François

 

 

69000

Lyon

Rhône

Professeur pour la topographie et le nivellement à l’Ecole Centrale de Lyon

Branciard, François (fig. 1) Élève de l’école centrale de Lyon, 1874. Travaux de nivellement pour des chemins de fer en Amérique centrale, le canal de Panama, des ponts en Chine. Professeur pour la topographie et le nivellement à l’école centrale de Lyon, ..., 1923-1931. En 1923, le cours d’arpentage et de nivellement prévoyait douze séances d’une demi-journée sur le terrain. F. Branciard était assisté de Mallet, du corps des Ponts et Chaussées, et de huit ingénieurs des Travaux publics de l’État. Les instruments étaient le tachéomètre, le théodolite et les niveaux. Auguste Jouret, centralien de 1920, a laissé un témoignage attendri et amusé de la " Belle Époque " de l’École et de ces séances sur le terrain: " Après quelques leçons de géodésie où se mesurait au tableau noir le quart du méridien terrestre ramené au niveau des mers, ou quelque implantation de tunnel transalpin, les élèves se familiarisaient dans la cour de l’École avec les instruments, les verniers et les bulles. Puis, quelques semaines durant, ils allaient passer des matinées sur le glacis des fortifications ou, mieux, au parc de la Tête d’Or sous la conduite des agents voyers mobilisés pour la circonstance. L’enclos des exploits, le Pré-aux-Clercs, où manoeuvraient jalons et mires sous l’oeil unique des tachéomètres, théodolites et niveaux, étant l’île du vélodrome, choisie de longue date pour ces exercices du printemps. Les polygones s’y fermaient sans trop de difficulté étant donné l’exiguïté du périmètre ; les triangles s’y contentaient de trois décimales dans les lignes trigonométriques, quant à la rotondité de la terre... ! Aucune insule au monde n’a été si souvent et minutieusement relevée ni agrémentée de tant de courbes de niveau de mètre en mètre à l’échelle du cinq centièmes. Les moniteurs possédaient le sens de la productivité : leurs vérifications d’une année à l’autre se faisaient en somme au gabarit, mais ils poussaient le scrupule jusqu’à soustraire aux élèves les croquis et dessins afin que la promotion ne les transmette pas à la suivante, ce qui aurait pu dévaluer la topographie en valorisant le canotage et la vélocipédie sur piste. Le bon M. Mathey, professeur émérite de mathématiques, venait développer ses vues sur l’équation personnelle et relever d’un aimable degré philosophique ces opérations terre à terre. " (École centrale lyonnaise : un siècle d’une école d’ingénieurs, 1857-1858, Lyon, impr. Lescuyer, 1957, pp. 108-sqq).

Source : Archives Municipales de Lyon, Forma Urbis, Les Hommes Du Plan à Lyon, Notes Prosopographiques, Gérard BRUYERE

http://www.archives-lyon.fr/static/archives/contenu/sommaires/forma_urbis.html

 

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