Construit en bois, les pièces métalliques et la visserie sont en fer.
Seul le pied à douille avec rotule est en laiton.
Deux traverses sont maintenues à une extrémité par une vis qui permet l'ouverture de l'angle.
La mise en station nécessite un trépied à pointe.
La traverse fixe est immobilisée par la pince de la rotule du pied à douille en position horizontale. Elle porte deux pinces à vis et deux petites calles pour maintenir une nivelle indépendante (manquante). Le réglage de cette nivelle est effectué par une vis qui joue sur une pièce à charnière fixée sous la traverse.
La visée se fait an alignant l'objet à mesurer par le trou pratiqué dans la pièce en équerre fixée à une extrémité de la traverse mobile et la croisée de fils (restitués) de la pinnule située à l'autre extrémité. Le blocage de la traverse de visée en position sur le secteur circulaire s'effectue avec la vis qui agit sur une pince. Un renfort métallique, épouse la forme du secteur circulaire, sur la face opposée aux graduations et permet de ne pas abîmer le bois.
La lecture de la pente se fait sur les graduations qui sont manuscrites sur papier collé.
Les graduations vont de 0 à 25 % de pente en plus et en moins.
Ce appareil de trés bonne construction artisanale, est en assez bon état.
Il date de 1850 environ.
type de nivelle (catalogue Chevalier 1860)
Une version métallique plus récente par Morin
L'appareil en position de visée avec pente négative
Le trou et la pinnule de visée de la traverse mobile
Le secteur circulaire avec la pince de la traverse mobile et la vis de réglage de la nivelle sous la traverse fixe
Les pièces métalliques sont en fer
sauf le pied à douille avec rotule qui est en laiton
Les graduations manuscrites sur papier collé
La pinnule avec les fils restitués
