LES MOULINS
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Les
fournisseurs, exploitants agricoles de la région apportaient directement
leur récolte de blé à traiter jusqu'au début
des années 60, date à laquelle le système des coopératives
fut instauré. La concurrence avec les grands moulins devint de plus en plus sévère ... L'ère des petits moulins touchait à sa fin ... Un siècle en arrière, 74 moulins étaient répertoriés dans le département du Rhône. Dans les années 70, on n'en comptait plus que 3. Le moulin d'Ambérieux cessa définitivement son exploitation en 1972. Dans les locaux désaffectés, une entreprise de déconstruction automobiles s'est installée. Pour l'anecdote, près du pont construit en 1704 (date gravée sur l'arche, pierres gravées aux initiales des bâtisseurs); jouxtant ce moulin, une maison en pisé abritait un relais de poste (anneaux d'attelles pour les chevaux scellés dans les pierres du pont encore visibles). A cette époque, l'ancienne route de Paris à Lyon passait sur ce pont et se poursuivait par l'actuelle chemin du cimetière d'Ambérieux... Le bruit court que Napoléon y passa et séjourna au relais ... " ( Maurice Ferrand) |
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La
commune participe pour 30 fr. par lampe. Les bâtiments publics auront
droit à des lampes de 10 bougies. La facturation se fera à
raison de 7 centimes l'hectowatt. Le courant continu sera de 140 volts.
Pour les particuliers qui désirent s'éclairer, la participation
forfaitaire sera annuellement de 36 fr. pour une lampe de 16 bougies, 24
fr. pour 10 bougies et 12 fr. pour 5 bougies. Le hameau de Graves sera alimenté lorsque le voltage sera porté à haute tension, à condition que 50 lampes soient prévues. (La réalisation ne se fera qu'en 1913, en 120 volts, lorsque le réseau de Villefranche passera par la route des Crêtes). Antoine Duvernay baisse les bras et vend la concession à la Société Nouvelle des Accumulateurs Simplex de Lyon, le 1er août 1904. Les associés en sont Crozet, Roux et Chevalier ingénieurs électriciens. La commune profite de la cession pour réclamer en plus, le lendemain, 5 lampes de 10 bougies et prévoir l'installation d'un voltmètre aux écoles pour surveiller la tension du réseau (ce voltmètre est toujours en place sur la façade du bâtiment de l'école Marcel Pagnol, côté place publique). Fin septembre, la société demande l'autorisation de fabriquer sur place ses accumulateurs. L'autorisation est donnée à condition de ne pas faire de déversement d'acide dans le bief. Le 30 septembre 1904, Eugène Bussy, le maire, réceptionne l'éclairage public de la ville et de l'hospice.
Le 15 juin 1906, Léon Jacquemaire donne l'autorisation de vendre
les deux roues hydrauliques et la machine à vapeur contre l'installation
de moteurs électriques de valeur équivalente soit 3.000
fr. pour une force de 15 chevaux. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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La
mise à prix de la vente aux enchères est de 35.000 fr. |
Suite : la scierie Bertrand